• 04 68 74 01 55
  • habitatparticipatif@luc-sur-aude.fr
  • Luc-sur-Aude, France

PARCELLE # 4 – Christelle Blanquier

Christelle, propriétaire du lot 4 et en attendant sa construction, locataire de la Maison 8.

Je m’appelle Christelle. Je suis maman de 4 enfants, dont 3 qui vivent encore avec moi et je suis sophrologue-relaxologue à temps partiel depuis près de 20 ans.

Plutôt idéaliste et inspirée, sensible depuis toujours au vivant qui nous entoure et nous constitue, il me tient à cœur d’agir, autant que faire se peut, en cohérence avec mes convictions et ressentis profonds.

Engagée depuis plus de 20 ans sur un chemin de conscience et de responsabilité, en faveur d’une forme d’autonomie, de liberté et de comportements plus respectueux de notre environnement et donc de nous-mêmes, j’ai vécu différentes expériences qui m’ont amené à approfondir mes connaissances concernant l’être humain et l’écologie dans leur sens le plus large.

Percevant clairement les dysfonctionnements et les limites auxquels nos sociétés et les individus qui la composent sont confrontés, tant au niveau individuel que collectif, j’explore, cherche, étudie et me forme à différentes approches alternatives, en quête d’outils et de moyens permettant d’opérer des transformations conduisant à un meilleur équilibre. Développement personnel et spirituel, philosophie, deviennent assez central dans mon existence puisqu’ils sont à mes yeux, des voies incontournables au développement d’une nouvelle conscience et d’un art de vivre plus « sain ».

En ce qui concerne l’habitat écologique, je me suis intéressée de près à différents matériaux et à quelques méthodes il y a plus de 10 ans, entraînant mon ex-mari sur cette voie, tout d’abord pour l’agrandissement d’une maison ancienne.

Puis dans les années qui ont suivi, la famille allant s’agrandir, nous avons été plus loin dans cette recherche et avons construit notre propre maison en bois-terre-paille. Une aventure riche et formidable que nous avons mené à bien (en partie en auto-construction) accompagnés par une SCOP de Limoux, anciennement Bois-Terre-Paille.

Cette expérience a validé le niveau de confort « supérieur » obtenu par ces matériaux et mon attrait pour eux ne fait plus aucun doute.

Circonstance de vie faisant, je quitterais cette maison quelques années plus tard, mais mes enfants en bénéficient toujours lorsqu’ils vont chez leur papa.

Je poursuis ma quête et m’intéresse pendant un temps aux écovillages et à d’autres modèles d’organisation de vie collective émergeant, qui me semblent pouvoir répondre à certaines problématiques.

Lors de l’entrée en crise sanitaire, je franchis le pas et avec mes enfants, nous allons nous installer dans une maison de campagne, au sein d’un ancien domaine viticole, où un petit groupe d’individus portent le projet de créer une « Oasis ». Malgré la richesse de cette expérience et de beaux moments de partages, après quelques mois, je sais que ce lieu ne me correspondra pas. Des visions trop différentes sur les règles du « vivre ensemble » et un cadre inexistant laissent apparaître tensions, injustices et confusion. Je ne sens pas la volonté de rétablir l’équilibre présente au sein du groupe, ce qui m’incite à chercher un autre lieu.

C’est alors qu’une amie m’envoie par mail, la brochure du projet de lotissement à Luc sur Aude. Je lui réponds avoir eu connaissance de ce projet quelques années auparavant, et lui dit qu’il doit sûrement être déjà terminé. Mais comme la localisation et la dynamique du village que je connais un peu me plaisent, je décide de tout de même me renseigner. Je reçois rapidement une réponse que je vis comme une belle surprise inespérée : le projet débute à peine et il reste des parcelles disponibles. Je me rends alors sur le lieu et là, je n’ai pas de doute, c’est bien ici que j’ai envie de vivre. La rencontre avec plusieurs de mes futurs voisins quelques jours plus tard, ne fera que confirmer mon ressenti. Ce fut donc une évidence pour moi de rejoindre ce projet qui correspond tout à fait à mes aspirations et je suis ravie qu’il soit venu à moi naturellement (Merci Déborah;))

Je suis heureuse à l’idée de pouvoir amener ma pierre à cette co-construction et j’ai hâte d’y réaliser notre havre de vie.

Et n’oubliez pas ! Tout commence par un rêve.